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Le journal en ligne d’actualité généraliste « Le Courrier des Echos » change de nom pour devenir le « Daily Béret » à compter du 22 septembre 2014, a-t-on appris de sources internes. Un grand quotidien économique français, estimant que l’un des termes présent dans la dénomination « Le Courrier des Echos » était de nature à lui porter préjudice, a exigé la cessation de l’utilisation de ce terme dans le nom et le nom de domaine du journal sus-mentionné. Afin d’en savoir plus, le « Daily Béret » a interrogé les ex-journalistes du « Courrier des Echos ».

Daily Béret (Sébastien) : Quel est donc ce "grand quotidien économique" qui vous a demandé de changer de nom ?

Courrier des Echos (Sébastien) : Nous préférons rester discrets sur la question. Il pourrait s’agir par exemple du quotidien « Le Monde » pour l’utilisation abusive du mot « Le » ou de « L’Echo des Savanes » qui a déposé le mot « des ». Mais nous préférons ne pas le dire.

Daily Béret (Sébastien) : Estimez-vous la demande de ce grand quotidien justifiée ?

CdE (Sébastien) : Il n’y a pas unanimité sur cette question au sein de la rédaction. Personnellement j’estime que oui. Savez vous que lorsque Mozart a sorti son opéra « Les Noces de Figaro » par exemple, les ventes du journal du même nom ont fortement décliné dans les semaines qui suivirent. Beaucoup de gens allaient en effet voir le spectacle au lieu d’acheter le journal, pensant qu’il s’agissait d’une version « live » et théâtralisée de l’actualité de l’époque. Plus récemment, le journal « Libération » a intenté un procès contre Wikipédia, dénonçant l’utilisation du mot « libération » pour décrire les événements biens connus de la fin de la Seconde Guerre mondiale et le fait que les internautes cherchant à accéder à la version web du journal finissaient généralement sur l’article Wikipédia (passionnant par ailleurs) et oubliaient de retourner sur le site de « Libération ».

CdE (Sophie) : Je ne suis pas du tout d’accord avec Sébastien. Les lecteurs de ce « grand quotidien économique » sont majoritairement des cadres, des décideurs, des personnes plus éduquées que la moyenne. Ce sont des gens qui savent faire la différence entre deux pages web ! Le lectorat du Courrier des Echos, à l’opposé, était composés principalement d’adolescents, d’enfants, de sans-emploi et plus globalement de personnes peu ou non diplômées. Nos lecteurs n’utilisent pas Google, ils cliquent sur Facebook.

Daily Béret (Elisabeth) : Quelles sont les conséquences de ce changement de nom ?

CdE (Sébastien) : C’est la « cata » au niveau référencement dans les moteurs de recherche ! Nous avons aussi fait une demande à Facebook pour changer le nom de la page « Le Courrier des Echos ». Si cette demande est refusée, nous perdrons une bonne partie de nos abonnés. Sur Twitter, la situation est moins gênante, car nous pouvons facilement changer le nom du compte.

CdE (Elisabeth) : Très bonne question. Pour moi la vraie perte est dans le nom du journal, qui commençait vraiment à exister. Le nouveau nom est bien mais personne ne le connaît…

Daily Béret (Sébastien) : La ligne éditoriale va-t-elle rester la même ?

CdE (Sébastien) : Excellente question. Globalement oui mais nous allons en profiter pour essayer de nous améliorer : creuser davantage nos sujets, soigné l’orthographe, croiser nos sources. Nous voulons progressez dans tous les domaines.

Daily Béret (Elisabeth) : Pourquoi ce nom, le "Daily Béret" ? Qu'est-ce qui se cache derrière ?

CdE (Sophie) : C’est juste le dernier nom de domaine en « .fr » qui n’était pas pris et qui n’enfreignait pas toutes les interdictions que nous avons reçues.

Daily Béret (Sébastien) : Quelle interdictions ?

CdE (Sophie) : Avant de choisir notre nouveau nom, nous avons contacté les services juridiques de tous les sites web français ayant un rapport plus ou moins proche avec le concept d’information (il y en a 2.716.027). Nous leur avons demandé quels termes ou associations de termes nous devions éviter pour ne pas nuire à leur activité. Résultat : Nous avons dû rayer chaque nom commun du Larousse, à l’exception de »cunnilingus », « greluchon », et « béret ». Quant aux adjectifs, seuls les mots « daily », « dirty » et « tautochrone » ne gênaient personne. On a hésité longtemps avec « Le Dirty Greluchon » mais finalement, « Le Daily Béret » a gagné, parce que ça sonne comme « délibéré » alors que « déligreluchon », ça sonne comme rien du tout.

CdE (Elisabeth) : J’ai beaucoup milité pour le « Daily Cunni » mais personne ne m’a suivie [rires] !

Daily Béret (Sophie) : Merci à tous les trois. Un dernier mot ?

CdE (Sébastien) : Nous serions reconnaissants si nos lecteurs les plus fidèles pouvaient relayer ces explications. Merci !

CdE (Elisabeth) : Merci !

CdE (Sophie) : Merci.

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Se rapprochant des plages françaises à 70km/h de moyenne, dans la Citroën Picasso de ses parents, « l’ouragan » Sarah devrait frapper la côte  Atlantique française d’ici quelques heures à peine. Malgré des dimensions modestes de 126 centimètres pour 25 kilos, les experts s’attendent à un déchaînement d’énergie destructrice et anticipent déjà des dégâts très importants. Zoom sur une catastrophe annoncée.

Surnommée « ouragan », « tempête » ou « tornade » par ses parents désarmés, Sarah est une fillette de 7 ans incontrôlable qui aime « tout casser et rendre les gens fous » selon les mots de son père. Enfermée dans une voiture, l’ouragan Sarah tourne actuellement en rond, accumulant, kilomètre après kilomètre, une énergie considérable.

Elle lui a versé un seau de méduses dans la gorge pendant qu’il baillait, il est passé à deux doigts de mourir

C’est Sébastien, l’un des oncles de Sarah qui a prévenu les autorités de Mimizan, la première ville côtière des Landes qui devrait être touchée. « Je leur ai dit de faire évacuer les plages mais il n’ont rien voulu savoir, à cause du business… Mais quand les premiers baigneurs aux tympans percés commenceront à affluer vers l’hôpital, quand les mecs aveuglés par le sable dans les yeux essaieront de fuir et auront un accident… là ils comprendront mais ça sera déjà trop tard » avertit l’oncle en tremblant, traumatisé par ses souvenirs de l’ouragan 2013 durant lequel un crabe inséré dans son maillot de bain pendant son sommeil l’a rendu définitivement stérile.

Martine non plus ne sera plus jamais la même. Cette mère de 2 enfants était à Fréjus l’année dernière lorsque l’ouragan Sarah a frappé. « Il y eu un bruit strident… et puis les parasols ont commencé par voler, cette gamine hystérique les déterrait et les jetait en l’air, avec le vent ils retombaient s’importe où, comme une pluie de flèches. L’un d’eux s’est planté dans le dos de mon mari qui dormait. Il ne marchera plus jamais. »

Hakim, lui, a failli perdre la vie. Il était en train de bailler lorsque la fillette lui a versé un seau de méduses dans la bouche. Sans la trachéotomie réalisée en urgence par un chirurgien en vacances, l’étudiant de 23 ans serait décédé.

Le seau de méduses, après avoir été presque entièrement vidé
Le seau de méduses, après avoir été presque entièrement vidé

« Cette petite conne est démoniaque » s’indigne Estelle, victime elle aussi de la « tornade Sarah » en juillet 2013, « Elle s’est approchée en souriant, en me regardant droit dans les yeux et elle a versé l’eau de son arrosoir sur mon iPhone. Pendant que j’essayais de le sécher elle a attrapé et jeté mon bébé dans la mer, du haut de la digue, et pris la fuite ». Le bébé sera rapidement sauvé par un baigneur. Le téléphone, quant à lui, ne survivra pas à l’eau salée.

Les parents de Sarah revendiquent leur droit à partir en vacances, même s’ils sont parfaitement conscient du danger qu’ils font courir aux vacanciers. « On sait bien que ça va gâcher leurs vacances, mais nous, c’est notre vie entière qui est gâchée par cette petite tarée. Ça leur donne une petite idée de notre quotidien à tous ces chanceux ».

Portée disparue en octobre 2012 puis brièvement localisée sur une image satellite en juin 2013, la popularité de François Hollande faisait l’objet d’intenses recherches jusqu’à ce jour où, faute d’espoir et de budget, ces dernières ont été définitivement abandonnées. Retour sur un an et demi d’investigation.

11 octobre 2012 : Les brigades cynophiles autour de l’Elysée

Ce jour là, l’affolement règne à l’Elysée : La popularité de François Hollande vient soudainement de disparaître sans laisser de trace. Fugue, enlèvement… ou pire ? L’inquiétude est grande dans l’entourage de la popularité de François Hollande. Immédiatement, les gendarmes et leurs chiens se mettent à sa recherche dans les bâtiments et dans le parc de l’Elysée. Sans résultat. Le Cpt Alban Deaunez, responsable des recherches avait déclaré :

Nous avons découvert par hasard la popularité sans vie de Nadine Morano, gisant dans un fourré du parc de l’Elysée, salement amochée. Mais aucune trace de celle de M. Hollande

13 octobre 2012 : Le périmètre des recherches est agrandi

Les gendarmes recherchent désormais la popularité de François Hollande dans l’Elysée, son parc et la rue du Faubourg Saint-Honoré qui jouxte le palais.

14 octobre 2012 : Une brigade sinophile tente sa chance à Chinatown

Sur une intuition spontanée du Capitaine Alban Deaunez, responsable des recherches, la brigade sinophile de la gendarmerie se rend en urgence dans le quartier chinois de la capitale. L’intuition n’était pas bonne, retour à la case départ.

Novembre 2012 : Le périmètre devient national

Dans tout le territoire, les gendarmes recherchent la popularité de François Hollande. Les lieux les plus propices à la disparition de popularité sont privilégiés : salles de meeting, studios de télévision, marchés, hôtels Accord, etc.

16 février 2013 : Aperçue par un témoin

C’est à Dijon qu’un patron de bar de 52 ans affirme avoir aperçu, vers 23h30 heure provinciale,  la popularité de François Hollande. Amaigrie et visiblement blessée, elle aurait pris la fuite sans régler ses consommations. A ce sujet le Cpt Deaunez avait déclaré :

La popularité de François Hollande est assez gravement blessée. D’après les témoignages que nous avons recueillis, l’arme qui a causé ces blessures pourrait être un discours de 22 ou 26 minutes. Des blessures multiples, probablement causées par une rafales de mesures fiscales ont également été aperçues.

Mars 2013 : La thèse criminelle gagne du terrain

Pour nombre d’observateurs avertis, la disparition de la popularité de François Hollande n’est pas un accident. Des rumeurs selon lesquelles le Président lui-même serait derrière la disparition de sa popularité se propagent.

Juin 2013 : L’espoir  ? La popularité de François Hollande aperçue sur une image satellite

Un satellite de télécommunication belge aurait localisé la popularité de François Hollande aux alentours de Rouen, ville de naissance du Président. L’information ne sera jamais confirmée. Un expert de l’entreprise d’exploitation du satellite avait déclaré :

Nous avons reconstitué la trajectoire de la popularité de François Hollande, elle est relativement prédictible au début, devient chaotique, puis disparaît d’un coup. Aujourd’hui, elle peut être n’importe où.

Mars 2014 : La popularité d’Emmanuel Vals se lance dans les recherches

Coup de théâtre, geste désespéré, dernier espoir : La popularité d’Emmanuel Valls en personne décide de partir, seule, à la recherche de celle de François Hollande. Elle reviendra quelques semaines plus tard, diminuée, exténuée mais surtout bredouille.

Juin 2014 : Abandon des recherches

C’est fini. Tout a été tenté, en vain. Si la popularité est encore en vie, ce qui est jugé « hautement improbable » par les experts, elle reviendra peut-être d’elle-même estiment certains. Pour d’autres, elle aurait refait sa vie en Bolivie sous le nom d’emprunt de « Popularidad del Senior Pedro Oliveira da Figueira », un élu local de la ville de Santa Cruz.

Si vous apercevez la popularité de François Hollande, contactez immédiatement la gendarmerie la plus proche, tout en essayant de ne pas la perdre de vue.

Malgré des murs d’enceintes de 35 mètres de haut, une puissance totale de 18 millions de watts, et des pics de volume de 140 décibels à 50 mètres de la scène, le concert du groupe de métal Black Sabbath a dû être annulé, la musique du groupe étant intégralement couverte par les cris, bruits de moteurs et klaxons des supporters algériens.

Klaxon-hell

Le « Hellfest », festival de musiques « hard » et extrêmes, n’est pas vraiment connu pour sa sérénité. C’est d’ailleurs lors de l’édition 2009 du festival qu’avait été officiellement battu le record du monde de « décibels » lors de la prestation du groupe de trash-musette français « Rotten Poussin », où l’interprétation de leur tube « Explosive diarrhea » avait atteint 174 décibels, faisant s’envoler une cinquantaine de tentes et sortir des centaines de taupes du sous-sol, croyant à un tremblement de terre.

Pourtant, la vague de joie qui a accompagné la victoire de l’Algérie sur la Corée dimanche soir en  match de pool du mondial 2014 a eu raison des guitares électriques saturées du célèbre groupe de métal Black Sabbath. « Nous avons pris la décision d’annuler le concert. Les musiciens eux-même ne s’entendaient plus jouer et le volume sonore total pour les spectateurs dépassait les limites autorisées par la loi » a déclaré Joris Copper, l’un des organisateurs du Hellfest.

Impressionné, le comité d’organisation a annoncé sur le site internet du festival être à la recherche, pour l’édition 2015, d’un groupe de métal algérien.

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By Suzi Pratt from Seattle, USA [CC-BY-SA-2.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/2.0)], via Wikimedia Commons

Alors que la saison 4 de Game of Thrones vient de s’achever, il est grand temps pour vous de découvrir quel personnage de « GoT » vous êtes. Ce test approfondi, réalisé par une équipe de psychologues professionnels, saura lire au plus profond de vous pour un résultat GARANTI. Prêts ?

Question 1 : Quel adjectif vous qualifie le mieux ?

  • A : Malin
  • B : Blonde
  • C : Orpheline
  • D : Hodor

Question 2 : Etes-vous une personne de petite taille ?

  • A : Oui
  • B : Non
  • C : Non
  • D : Hodor

Question 3 : Avez-vous des animaux domestiques dangereux ?

  • A : Non
  • B : Oui, trois
  • C : Non
  • D : Hodor

Question 4 : Que pensez-vous de la prostitution ?

  • A : C’est nécessaire
  • B : C’est de l’esclavagisme
  • C : C’est pas bien, enfin, je crois
  • D : Hodor

Question 5 : Etes-vous Daenerys Targaryen ?

  • A : Non
  • B : Oui
  • C : Non
  • D : Hodor
OK ! Maintenant, comptez le nombre de A, de B, de C et de D que vous avez obtenus et rendez-vous un peu plus bas pour la révélation !

Résultat du test

Peu importe le nombre de A, de B, de C ou de D : VOUS N’ETES PAS UN PERSONNAGE DE GAME OF THRONES !!! Votre vie est banale et monotone, vous n’êtes pas particulièrement belle, beau, intelligent(e), courageux(se) ou charismatique. Vous n’avez jamais tué personne, risqué votre vie, été contrôlé par l’esprit d’un gamin handicapé, survécu à un incendie, vu votre père se faire décapiter ou élevé des dragons, OK ? Au mieux, vous pourriez vaguement ressembler à un personnage de « Joséphine, ange-gardien », ou à un personnage secondaire de « Derrick ». Si néanmoins vous pensez toujours être un personnage de Game Of Thrones, cliquez ICI, s’il vous plaît.

Trois hommes sur quatre en France sont « des connards », a-t-on appris ce mardi de source universitaire. Après deux ans d’expérimentations, 7000 sujets masculins et 80 critères d’évaluation, l’étude conduite par l’Université de Sociologie de Tours livre enfin ses résultats, et ils sont sans appel. Explications.

« Pas étonnant que le français soit détesté à l’étranger »

« Nous voulions dresser le portrait de l’homme français du XXIème siècle… eh bien… nous sommes tombés sur un connard ! » s’est exclamé le Pr. Jacques Bruandet, directeur de l’étude. « Le terme de « connard » n’a rien de scientifique, je l’admets, mais au vu des résultats, le mot s’est imposé de lui-même, il n’existe de toute façon pas d’équivalent sémantique ad hoc utilisable dans la littérature » a-t-il admis.

4 grandes classes de « connards »

Les sociologues de l’équipe du professeur Bruandet ont ainsi distingué 4 classes principales de « connards » qui, n’ont-ils de cesse de le rappeler, ne sont pas cloisonnées et peuvent fusionner pour donner naissance à « une infinité de connards métissés ».

Classe 1 : Le narcissique démonstrateur

« Le connard le plus répandu est le narcissique démonstrateur, celui qui « se la pète » en langage courant. Macho, suffisant il représente jusqu’à 50% des connards, et jusqu’à 90% dans certains milieux professionnels tels que le sport ou la finance » explique Amélie Choron, doctorante et co-auteure de l’étude. « Chaussures à bouts pointus, lunettes de soleil à monture blanche, véhicules voyants ou bruyants, volume de la voix inutilement élevé, T-Shirt moulant de marque… voilà autant d’indices utiles pour détecter un narcissique démonstrateur ».

« Si tu veux te la péter, dis que tu me connais » Vincent, Regional Manager

« Je suis beau gosse, baraqu’,  j’ai une Audi… J’en profite, je vais pas gâcher mon potentiel dans une vie de couple pépère à la con » lance Greg (classe 1), l’un des participants à l’étude.

Classe 2 : Le manipulateur lâche

En seconde position, les chercheurs ont identifié une toute autre classe de « connards », plus sournois car moins détectables au premier abord : « Nous avons appelé cette classe « les manipulateurs lâches » : sous leur allure calme et réservée, parfois même timide, ils n’hésitent pas à vous poignarder dans le dos, que ce soit professionnellement, en amour ou en amitié. Ce sont des faux gentils, égoïstes, pervers et menteurs, capables de monter collègues ou amis les uns contre les autres pour servir leurs propres intérêts. Ces connards représente 25% de la population, on les trouve en plus grande concentration dans la fonction publique, en politique et dans les sciences » explique Mathieu Chauvin, également co-auteur de l’étude.

« Pourquoi confronter mes collègues quand je peux les pourrir devant mon chef ? » Julien, 28 ans, fonctionnaire
« Pourquoi confronter mes collègues quand je peux les pourrir devant mon chef ? » Julien, 28 ans, fonctionnaire

 

Classe 3 : Les violents

Recensant 11% des « connards », la troisième catégorie est celle des « violents ». Frustrés, complexés, se sentant souvent inférieurs aux autres, ils s’expriment par la violence. « Ce sont les connards les plus médiatisés » commente le jeune chercheur « On pourrait croire que ce sont le plus nombreux mais en réalité, ce ne sont que les plus voyants. Nous avons cependant remarqué que ces connards ont en moyenne plus de raisons de l’être que les autres ».

Classe 4 : Barney Stinson ou le Connard du XXIème siècle

La dernière catégorie, celle des « connards décomplexés« , serait en pleine expansion selon les données recueillies. « Ce connard s’incarne parfaitement dans le personnage de « Barney Stinson » de « How I Met Your Mother » : il assume ce qu’il est, ne s’en cache pas, ce qui peut le rendre populaire. Le connard décomplexé suscite souvent l’admiration et la jalousie des « manipulateurs lâches », qui envient le naturel avec lequel il exerce sont art. Ce sera le connard du XXIème siècle » affirme Jacques Bruandet, qui précise en outre que ce type se retrouve fréquemment chez les avocats, les commerciaux et les politiques.

Où se cache le Prince Charmant ?

Et les 25% d’hommes acceptables, où sont-ils ? « La plupart sont déjà mariés et heureux de l’être, les autres sont souvent gay… La dure réalité pour les femmes qui recherchent l’amour aujourd’hui est qu’elles ont toutes les chances de tomber sur un connard. Le meilleur conseil que je puisse leur donner, c’est de choisir la catégorie de connard qu’elle supporteront le mieux et… de prendre sur elles » concluait le Pr. Bruandet.

Illustrations : CharlesFred &  ben-the-geek

Rennes – Plus qu’un défi, c’est à une véritable expérimentation sociologique que s’est livré Antoine Garrot, un jeune infirmier Rennais de 26 ans. Lassé par l’hypocrisie, omniprésente selon lui sur le célèbre réseau social, il s’est lancé le défi de répondre en toute honnêteté et spontanéité à chacune des publications qui apparaîtraient sur son « mur » pendant 24 heures. Largement relayés par la presse locale, présente sur place lors de l’exploit, les résultats sont pour le moins édifiants.

Vendredi, 8 heures du matin, c’est le moment choisi par Antoine pour commencer l’expérimentation. Un mug de café fumant à la main, il s’installe devant son écran et ouvre Facebook sur son navigateur. Bientôt, un premier message apparaît et les « règles du jeu » qu’il s’est fixées l’obligent à répondre :
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« Je me sens soulagé d’un énorme poids ! Ça faisait un moment que je voulais balancer ça. Là je pense qu’ils m’en veulent aujourd’hui mais dans quelques temps ils me remercieront, surtout Brice » commente Antoine, dont les deux commentaires assassins viennent instantanément de lui faire perdre 4 amis. Enhardi par cette première expérience, il continue ainsi toute la matinée. Parfois ses commentaires sont acerbes, parfois ils sont sincèrement bienveillants mais toujours, Antoine se contraint à une parfaite honnêteté. 

C’est aux alentours de midi, alors qu’il mange un sandwich tout en continuant de scruter son écran, qu’un commentaire d’une jeune femme prénommée « Vaness » fait réapparaître un fil de discussion commencé de la veille, qu’il s’était alors abstenu de commenter. Mais cette fois, Antoine « se lâche » et ses doigts déchaînés frappent le clavier, libérant brutalement une frustration lentement accumulée depuis des années  d’utilisation plutôt passive du réseau social :

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Cette débauche soudaine de franchise lui coûtera pas moins de 57 amis – « Ça fait le tri, de toutes façons, je ne connaissais même pas la moitié de ces gens » relativise le jeune homme avec sagesse, visiblement soulagé de pouvoir enfin laisser s’exprimer des émotions trop longtemps refoulées.

A l’issue de l’expérimentation, Antoine aura « perdu » la moitié de ses « amis ». Blanche Martinot, sociologue et maître de conférence à la faculté de sociologie de Rennes ne semble pas surprise par ce résultat : « La plupart des personnes qui se sont senties agressées par les commentaires d’Antoine savent qu’il a raison, mais socialement, et particulièrement en public,cela est pris pour une déclaration de guerre. Parallèlement, il y a également le cas des personnes qui refusent de voir une certaine vérité en face, qui n’assument pas un aspect de leur vie, comme la médiocrité de leur couple ou leur physique disgracieux; Et là, Antoine agit comme un révélateur, comme un électrochoc... et une telle décharge n’est jamais agréable, même si d’après moi, elle est nécessaire ». Conciliante, la sociologue se montre particulièrement indulgente vis-à-vis des commentaires parfois brutaux du jeune infirmier; Jusqu’au commentaire suivant, où, elle même jeune maman, la jeune femme se sentira aussi attaquée :

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