Fuite de Zaz dans un immeuble parisien : 24 intoxications dont un...

Fuite de Zaz dans un immeuble parisien : 24 intoxications dont un coma auditif

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Plus de 150 personnes ont été évacuées d’un immeuble du XIIème arrondissement dans la nuit de mercredi à jeudi suite à une fuite de Zaz compressé (mp3). Selon les premiers éléments de l’enquête, c’est un radio-réveil branché à des enceintes de forte puissance qui aurait provoqué l’émanation du Zaz. La piste criminelle serait pour le moment privilégiée par la police.

« On a eu beaucoup de chance » affirme une mère de famille rescapée, « Le chien des voisins a commencé à hurler à la mort, c’est sensible ces bêtes là, et ça nous a réveillés. Sans ça on serait peut-être morts dans notre sommeil« . Vers 4 heures du matin, du Zaz lourd,  de type reprise de Balavoine (« Tous les cris les S.O.S. ») a commencé à se répandre dans l’immeuble situé au 33 rue Geffroy, à partir d’un appartement du 4ème étage.

Sur les 154 personnes présentes dans les locaux au moment du drame, 24 ont été intoxiquées plus ou moins gravement. Un homme de 34 ans est actuellement en coma auditif. « Au début ça paraît inoffensif : Quelques accords basiques qui se répandent et pénètrent le cerveau par les oreilles… On ne ressent pas vraiment de douleur, juste une légère nausée » explique Pierre-Hakim Cledffa, musico-criminologue au laboratoire de police scientifique du commissariat du XIIème arrondissement.

« Puis la voix arrive, avec son cortège d’effets délétères sur le système nerveux » continue le spécialiste, « La mièvrerie extrême des paroles s’attaque directement à l’hypothalamus, alors que les rimes grasses saturées bloquent les vaisseaux sanguins, pouvant provoquer des AVC. De plus, cette musique est tellement commerciale que la victime, complètement anesthésiée, se retrouve désorientée et incapable de prendre des décisions rationnelles. »

Suite à cet accident, le préfet a décidé qu’une campagne de prévention serait lancée dès que possible. Appelée « Les 5 gestes qui sauvent en cas de fuite de Zaz », la communication comprendra des spots radios, ainsi que des affiches, présentant des conseils simples : Couper le Zaz, fermer les portes et les fenêtres, éteindre radios et télévisions ou encore appeler la police immédiatement.

Une autre enquête est en cours pour déterminer les raisons pour lesquelles les détecteurs de Zaz, pourtant présents dans tout l’immeuble, ne se sont pas déclenchés.

Sebastien Pohls
Après 19 ans passés à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ), Sébastien ressent l'envie de pratiquer lui aussi cette discipline. Il abandonne alors le monde du ménage et du nettoyage industriel pour se lancer à fond dans sa nouvelle passion. Rejeté partout ailleurs, Sébastien rejoint le Daily Béret en 2013.

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