TEST : La « Google Glace » au banc d’essai

TEST : La « Google Glace » au banc d’essai

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La « Google Glace », présentée lors de la dernière conférence Google I/O, est une glace connectée qui ambitionne de révolutionner l’ergonomie des objets communiquant. Contrairement aux smartphones et autres montres connectées qui se contrôlent du bout des doigts, la Google Glace se contrôle avec la langue, l’organe le plus sensible et précis du corps humain ! Déclinée en plusieurs versions (et parfums), la Google Glace possède toutes les fonctionnalités nécessaires pour remplacer votre smartphone traditionnel. Bien que sa commercialisation ne soit prévue que pour l’été 2015, nous avons pu tester en avant-première un exemplaire d’une Google Glace (version Myrtille).

La Google Glace : A quoi sert-elle ?

En plus de délivrer de la fraîcheur et un parfum agréable, la Google Glace permet de prendre des photos, d’envoyer des SMS, de téléphoner, de lire des articles ou encore de regarder des vidéos. Géolocalisée, la glace version Google vous permettra de toujours savoir où vous êtes lors de vos déplacements. Bonus : Elle affiche l’heure, vous rappelle vos événements et peut servir de réveil.

Connectivité : Un (presque) sans faute

La Google Glace dispose de toute la connectivité que l’on peut attendre d’une glace connectée moderne : Wifi, bluetooth et même réseau mobile pour la Google Glace Vanille (le modèle « toutes options »). Seule ombre au tableau : l’antenne de l’appareil étant située dans le cône, les utilisateurs aux mains trop larges étoufferont involontairement le signal.

Design, écran et ergonomie : Ça nous a refroidi

Son design, plutôt raté d’après nous, aurait mérité un cône plus travaillé. La boule-écran est quant à elle d’une qualité convenable.

Côté ergonomie, c’est la « cata »  : L’écran linguo-tactile sphérique ne fonctionne qu’à la langue, un mode de contrôle peu précis qui favorise les erreurs (lécher une notification provoque souvent sont effacement plutôt que son ouverture).

L’utilisateur doit lécher la forme des lettres, qui ne sont pas toujours reconnues du premier coup.

L’interface utilisateur baptisée « Lick2Touch® » n’est clairement pas encore au point. Les coups de langue vers la droite et vers la gauche sont régulièrement confondus et le léchage vers le bas, utilisé comme système de validation, reste peu intuitif.

Composer un long SMS s’avère long et fastidieux : L’utilisateur doit lécher la forme des lettres, qui ne sont pas toujours reconnues du premier coup. En plus d’avoir l’air ridicules, les utilisateurs les plus bavards s’exposent aux crampes de langue au bout de 30 minutes d’utilisation.

Glace : Agréable et rafraîchissant

Les ingénieurs de Google ont réussi à re-créer de manière réaliste la sensation si particulière de lécher une glace. Le système de réfrigération de surface maintient l’écran à 2 degrés Celsius, sans pour autant vider la batterie, ce qui apparaît comme une prouesse technologique.

Le parfum (myrtille dans notre cas) est quant à lui réaliste et très agréable. Une petite recharge à changer tous les 6 mois (d’après Google) s’introduit à la base du cône et permet éventuellement de tester de nouveaux parfums (attention, la couleur ne correspondra plus). Bref : Le goût de la Google Glace est une réussite, dommage que la version chocolat, la meilleure, ne dispose pas d’une connexion 4G.

Autonomie : Exceptionnelle

L’autonomie, exceptionnelle, permet de lécher la Google Glace pendant une semaine sans la recharger (wifi déconnecté). Un très bon point.

Hygiène : Les boules…

La Google Glace devient vite très sale, surtout lorsqu’elle est utilisée pendant ou juste après les repas. La prêter à un(e) ami(e) est vite embarrassant, et vous finirez probablement par en garder l’exclusivité; Ce qui est dommage pour un objet supposé « connecter » les gens.

Oubliez d’utiliser le kit de nettoyage (fourni) ne serait-ce qu’une journée et c’est la « gastro » garantie.

L'avis de la Rédaction
Connectivité
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Ergonomie
Hygiène
Sebastien Pohls
Après 19 ans passés à l'Ecole Supérieure de Journalisme de Lille (ESJ), Sébastien ressent l'envie de pratiquer lui aussi cette discipline. Il abandonne alors le monde du ménage et du nettoyage industriel pour se lancer à fond dans sa nouvelle passion. Rejeté partout ailleurs, Sébastien rejoint le Daily Béret en 2013.

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